DéTwitterisation : les moustiques OGM (Matadon)

Lutte anti-moustiques à Jakarta, en Indonésie. Crédit Achmad Ibrahim, AP Photo

Matadon est un Youtubeur et twittos qui traite principalement d’agriculture et de végétaux, de par sa formation en protection des plantes. Il s’est tout récemment fendu d’une série de tweets à propos d’une sombre histoire de moustiques génétiquement modifiés résistants lâchés dans la nature, issue d’un communiqué de presse douteux et relayée spectaculairement mal par la presse, dont Le Figaro, Futura-Science (modifié après critiques, ce qui est une démarche saine), mais aussi le tabloïd The Mirror et des médias alternatifs militants tels que Réseau International ou GMWatch.

Inaugurons pour l’occasion un nouveau format de billet, qui va consister à pérenniser des échanges qui ont lieu sur Twitter, et seraient autrement très rapidement noyés dans la masse de messages courts postés sur la plateforme. Le texte suivant est donc une reprise approuvée du propos de Matadon et des commentaires pertinents qui en ont été faits sur Twitter, augmentée de sources et précisions supplémentaires en co-écriture avec Matadon.


I/ Contexte : pourquoi et comment éliminer les moustiques ? 

Si le requin est moins mortel que la vache, le moustique est bel et bien l’animal le plus mortel au monde. En effet, il transmet (on dit qu’il est “vecteur”) de nombreuses maladies comme la malaria, la dengue, le zika, la fièvre jaune, etc.

Ce sont des maladies aux symptômes très sérieux, souvent mortelles, on a assez peu de moyens de lutter contre elles directement : on choisit alors, en complément des campagnes vaccinales, de lutter contre le vecteur, le moustique.

a) Les insecticides

La premier moyen de lutte contre les moustiques qui a été employé à grande échelle, ce sont les insecticides. On peut à cet égard évoquer l’exemple du DDT, tristement célèbre pour ses effets néfastes sur l’environnement du fait de sa forte persistance; son utilisation a sauvé des millions de vies.

Outil majeur des campagnes d’éradication de la malaria menées par l’OMS  jusqu’en 1969, avant la réorientation des programmes de l’OMS et son interdiction à partir des années 70, le DDT est encore utilisé à ce jour dans certains pays, dans des conditions bien plus contrôlées, tout comme d’autres insecticides. 

Mais globalement l’utilisation massive d’insecticides semble loin d’être idéale pour le contrôle de ces maladies : apparition de résistances lorsqu’un seul produit est utilisé à répétition, impact sur les insectes non ciblés, besoin de former et d’équiper un grand nombre d’utilisateurs…

b) La stérilisation

Une alternative est celle qui nous intéresse ici : les techniques de l’insecte stérile. Concrètement cela consiste à introduire de nouveaux individus stériles chez les insectes pour affaiblir brutalement une génération et ainsi éradiquer ces populations d’insectes.

C’est un moyen de biocontrôle utilisé depuis les années 40, avec généralement une très bonne efficacité à court terme. La stérilisation des insectes se fait généralement par irradiation ou par traitement chimique, en laboratoire, sur un lot de moustiques qu’on relâche ensuite. Il s’agit le plus souvent de mâles, entre autres du fait qu’ils sont moins en contact des autres animaux puisqu’ils ne piquent pas et donc ne transmettent pas de maladies ; il est également plus efficace de relâcher des mâles parce qu’ils vont se reproduire plusieurs fois alors qu’une femelle qu’une seule fois généralement. Il y a peu de compétition entre les femelles, elles sont toutes fécondées, alors que les mâles sont en compétition et plus on relâche d’individus stériles plus on a de chances qu’une femelle se reproduise avec un mâle stérile.

Les femelles fécondées par ces mâles stériles ne donneront pas de descendance, et la génération suivante sera moins importante, mais d’une part les mâle stériles vont finir par mourir de vieillesse et d’autre part les mâles nouvelle génération pourront eux se reproduire. Si on ne fait rien, la population grandira à nouveau au fil des générations, puisque la population totale de moustiques comportera de moins en moins de mâles stériles en proportion. C’est pourquoi les lâchers sont répétés sur plusieurs générations. A chacune d’entre elles, la population va diminuer, et à terme elle sera éradiquée.

Un avantage important de ces techniques est la possibilité de cibler les espèces qui posent problème, sans affecter directement tous les moustiques ou insectes environnants, comme le fait remarquer le twittos Maxime Bedoin.

c) La stérilisation… en mieux ?

En gardant cette idée d’intervention sur la reproduction des moustiques, une autre manière possible d’agir est la modification génétique des insectes. La stérilisation « classique » n’est pas idéale, car elle affecte lourdement l’insecte, pouvant l’affaiblir, alors qu’on veut qu’il aille se reproduire – du moins essayer. 

C’est en partie pour cela que le lâcher d’insectes stériles a eu un succès mitigé dans le contrôle durable de moustiques. Utiliser la génétique permet d’éviter d’affaiblir les insectes, et donc une meilleure efficacité ; elle permet également d’avoir un plus large panel de caractères sur lesquels influer de manière plus subtile, comme nous allons le voir.

II/ Trucs & astuces génétiques

Dans le cas de l’actualité qui nous intéresse, on souhaite modifier des moustiques pour les rendre porteurs d’un transgène qui cause tout simplement la mort de l’individu – l’empêchant de fait de se reproduire. Le problème majeur est évident : comment relâcher des mâles portant ce transgène et chargés de le répandre dans la population sans qu’ils ne meurent eux-même ?

a) Qu’est-ce que c’est quoi un gène

Pour comprendre les possibilités offertes par la modification génétique, revoyons rapidement comment fonctionne un gène. Dans notre corps toutes les cellules ont toutes les mêmes gènes, pourtant elles fonctionnent différemment, certaines deviennent des cellules de la peau, d’autres des neurones, etc.

La raison à cela, c’est que même si des gènes identiques sont présents, ils ne sont pas tous exprimés, et pas de la même façon. Et ce qui contrôle l’expression d’un gène, c’est une petite région en amont du gène qu’on appelle un promoteur. Il existe des promoteurs qui activent le gène constamment, d’autres qui sont activés sous certaines conditions, certains qui expriment fortement le gène, d’autres peu, etc.

b) Revenons à nos moustiques

Ici, le transgène qui tue les moustiques a été mis sous le contrôle d’un promoteur inhibé par une molécule. Une sorte d’antidote, que l’on pourra donner aux moustiques en laboratoire pour que le gène ne s’active pas. Mais il s’activera chez leur descendance hors du laboratoire, où l’antidote est absent.

L’entreprise qui propose ces moustiques modifiés, Oxitec, a d’abord réalisé des tests en milieu confiné pour évaluer cette solution, avant de lancer des tests sur le terrain. Ils ont montré l’efficacité de la technique, avec jusqu’à 95% de réduction de la population de moustiques.

On note néanmoins que dans un test en laboratoire, les chercheurs ont remarqué que 3-4% des larves transgéniques survivent. Les chercheurs ont supposé, sachant le caractère létal très important du transgène, que les moustiques survivants seraient trop faibles pour atteindre le stade adulte et pour pouvoir se reproduire. Cependant, cela nécessite confirmation par des études ultérieures.

III/ Quid des moustiques au Brésil, alors ?

On arrive donc à l’étude dont tout le monde parle, Evans et al 2019, dans laquelle les chercheurs ont échantillonné les moustiques dans la région de test d’Oxitec au Brésil, afin de voir si les larves transgéniques survivantes pouvaient se reproduire.

Leurs résultats montrent qu’en effet, les quelques moustiques transgéniques survivants peuvent vivre suffisamment longtemps pour se reproduire. Jusqu’à 60% des moustiques descendants observés durant l’essai ont une partie du génome des moustiques d’Oxitec, preuve que des moustiques censés porter le transgène mortel non-inhibé ont pu se reproduire et répandre leur matériel génétique dans la population d’insectes.

Attention aux surinterprétations cependant ! « une partie du génome » ne signifie pas “le transgène”. En fait, dans une publication venant d’auteurs brésiliens ayant aussi participé à l’étude, Garziera et al 2017, on voit que 3 mois après l’arrêt des lâchers, on ne trouve plus le transgène (RIDL) dans la population de moustiques.

Effect of interruption of over‐flooding releases of transgenic mosquitoes over wild population of Aedes aegypti: two case studies in Brazil, Entomologia Experimentalis et Applicata, Special issue – sterile insect technique (2017)

a) Grandeur et décadence de Aedes Aegypti

Le titre de l’étude est pourtant « des moustiques transgéniques transfèrent des gènes aux populations naturelles ». De quels gènes parle-t-on alors ?

Eh bien on parle simplement des autres gènes des moustiques d’Oxitec. Ces derniers ont été développés à partir d’une population Cubaine, qui s’est ensuite croisée avec une population Mexicaine, et ce sont les gènes de ces populations qu’on retrouve au Brésil. Les problèmes que cela pourrait poser, soulèvent les auteurs, c’est qu’on pourrait y trouver des gènes de résistance à des insecticides par exemple. Ou bien que cette hybridation pourrait résulter en une certaine vigueur hybride rendant les moustiques locaux descendants de ces nouveaux arrivants plus robustes.

Sauf que tout cela n’est que supposition, et les données présentes ne permettent pas du tout de l’affirmer. Ce que les auteurs ont testé, c’est si ces moustiques transmettaient plus de maladies, et ce n’est pas le cas. On notera de plus que même si ces suppositions sont vraies, ce n’est en rien lié au fait que les moustiques soient GM : ce genre d’événement peut se produire avec n’importe quel type de technique d’insecte stérile. Le problème ici est le croisement d’une population Brésilienne avec des souches Cubano-Mexicaines.

En réalité, il existe même des publications qui montrent que non, les souches d’Oxitec ne sont pas résistantes aux insecticides. La supposition faite à ce sujet dans l’étude qui nous intéresse n’a donc pas vraiment lieu d’être. Aujourd’hui les populations de moustiques à ce site sont revenues à la normale, car il s’agissait d’un test sur 2 ans, et en arrêtant les lâchers, les populations reviennent à la normale, comme vu précédemment.

b) mais alors, elle fonctionne ou pas, cette technologie ?

Dans ce tableau issu de l’étude, on voit que de 6 mois à 12 mois après Le début des lâchers, on a une augmentation de la proportion du génome d’Oxitec présent dans les populations testées. Mais on voit aussi une diminution par la suite à 27 mois.

Pour justifier cette diminution, les auteurs citent Garziera et al 2017 et affirment que l’efficacité de la technique a cessé après 18 mois. Cela veut déjà dire que le contrôle a été efficace pendant 18 mois, c’est loin d’être un échec au regard de la protection contre les maladies transmises par les moustiques, au contraire.

Effect of interruption of over-flooding releases oftransgenic mosquitoes over wild population ofAedesaegypti: two case studies in Brazil, Entomologia Experimentalis et Applicata, Special issue – sterile insect technique (2017)

Quand on retourne voir Garziera et al 2017, on voit qu’en effet il y a eu un rebond après 18 mois. Mais suite à ce rebond la population a de nouveau été contrôlée. La technique est bel et bien efficace.

La diminution de la part de moustiques descendants des mâles d’Oxitec à 27 mois, donc après le rebond, est un signe fort que leurs gènes ne se répandent pas hors de tout contrôle dans la population de moustiques : l’introduction de Aedes Aegypti modifiés ne bouleverse pas génétiquement les insectes locaux. Il est probable que si les populations étaient testées de nouveau aujourd’hui, plusieurs années après l’expérimentation, on retrouverait très peu voire pas de gènes de la souche d’Oxitec.

c) Pourtant, le rebond est bien une preuve d’échec, non ?

Comment néanmoins expliquer ce rebond ? Evans mentionne le fait que les femelles pourraient choisir de ne pas se reproduire avec les mâles portant le transgène. Cela a apparemment été suggéré dans la ref 16 par Jeffrey Powell, qui a dirigé l’étude d’Evans. L’autocitation est pas un problème en soi, mais l’étude citée n’appuie pas vraiment la supposition. Il s’agit simplement d’une hypothèse avancée, et comme le dit Evans, il faudrait beaucoup plus de données pour pouvoir le confirmer.

Sauf que chez Garziera, qui a observé le rebond, c’est pas cela qui est avancé. Ils évoquent des réinvasions venant notamment de migrations de populations alentours, ou d’œufs en dormance qui éclosent lorsque les conditions deviennent favorables (principalement suite à des pluies qui vont remplir des nids remplis d’oeufs, stimulant leur éclosion).

La sélection sexuelle évoquée par Evans et Powell pourrait avoir un certain rôle, mais il est dommage d’omettre sans justification les effets de migration proposés par Garziera. En ce sens d’ailleurs, l’observation d’un contrôle de nouveau efficace suite au rebond ne supporte pas vraiment l’hypothèse de sélection sexuelle, car une telle sélection rendrait la technique inefficace.

Durant le test (ainsi que lors des autres tests dans d’autres régions), on voit clairement une diminution des populations, malgré le rebond, prouvant l’efficacité de la technique. Et si les lâchers avaient été poursuivis, la population aurait peut-être été éradiquée.

IV/ Conclusion

L’article en lui-même n’est pas mauvais, et les résultats sont très intéressants. En revanche la discussion est problématique, les auteurs avancent des suppositions que rien ne permet d’affirmer et oublient de les mettre en perspectives avec d’autres hypothèses présentes dans la littérature.

Quand on discute de quelque chose qui serait apparemment « very likely » sans y apporter une citation expliquant pourquoi ce serait le cas, ou que ça se serait déjà produit auparavant, etc, on est sur une affirmation très bancale, et plus de précaution aurait été plus adapté. Ajoutez à cela un titre techniquement pas faux mais qui peut laisser sous entendre des risques liés aux OGM, on a le cocktail parfait pour que l’article soit repris sans recul par quiconque a des à-prioris négatifs sur les OGM – et à fortiori ceux issus de l’industrie.

Au delà de cet aspect, il paraîtrait que la publication de l’étude s’est faite dans des conditions douteuses, les chercheurs brésiliens (dont Garziera) n’ont pas relu la version finale, avec laquelle ils sont en désaccord, et ils ont demandé le retrait de l’étude.

Les auteurs de Yale, Evans et Powell, ne sont probablement pas opposés à la technique, surtout qu’ils développent eux-mêmes des techniques d’insectes stériles. Mais la façon dont est rédigé l’article est dangereuse, car elle affecte l’image de la recherche sur le sujet et ses applications. En effet, rappelons qu’il s’agit ici d’un cas particulier, d’une souche, d’un transgène, et qu’on a beaucoup de recherche sur d’autres axes, comme :

  • des systèmes sans besoin de répéter les lâchers où les mâles ne portent plus un gène létal, mais un gène létal pour les femelles uniquement ; les descendants femelles meurent, les descendants mâles portent le gène et iront féconder les femelles restantes, etc.
  • d’autres qui ne tuent pas mais empêchent de propager la maladie comme Eliminate Dengue qui utilise Wolbachia, une bactérie symbiotique/parasite généralement utilisée parce qu’elle affecte la reproduction des insectes, sauf que dans ce cas elle ne touche pas la reproduction mais empêche le virus de se développer dans le moustique. On emploie des femelles cette fois, mais comme elles ont Wolbachia, elles transmettent pas de maladies donc les enjeux cités plus haut à ce sujet ne sont plus problématiques, au contraire.

Les possibles effets secondaires non-souhaités évoqués ici sont aisément réglés en développant les souches à partir des populations qu’on veut éliminer, évitant ainsi l’apport de gènes étrangers. En aucun cas il ne s’agit de défauts de la technique en elle-même, ou de la démarche de modification génétique.Mais la publication de cette étude, rédigée ainsi, risque aussi d’affecter négativement l’image que se fait le public de toutes les techniques d’insectes stériles, mêmes sans modifications génétiques, sur lesquelles les auteurs de l’étude travaillent pourtant.

Ironiquement, et à l’instar du cas des plantes génétiquement modifiées, l’opposition au génie génétique empêche de développer des alternatives aux pratiques peu satisfaisantes encore en vigueur par manque de solutions. C’est pour protéger des populations humaines contre des maladies graves que ces moustiques sont développés, et ce sont elles qui pâtissent avant tout des retards imposés à ces technologies. Ces nouvelles solutions ne sont pas parfaites et ne suffiront peut-être pas, mais c’est encore plus vrai pour les moyens mis en oeuvre jusqu’à maintenant.

En d’autres termes, le développement de ces techniques est un levier pour réduire l’usage massif d’insecticides dans la lutte contre les moustiques, et pour mieux protéger les populations menacées.

 Bien sûr, tous les usages des modifications génétiques ne sont pas forcément vertueux, mais la défiance envers l’ensemble des usages possibles indistinctement et aveuglément est bloquant pour ceux qui s’avèrent prometteurs d’avancées sanitaires et environnementales majeures. Finalement, non seulement aucun risque sanitaire ou environnemental n’est identifié dans l’étude, mais sa publication (et sa réception par le public) va, elle, potentiellement avoir des conséquences négatives à cause de l’opposition qu’elle génère vis-à-vis de solutions intéressantes.

8 commentaires sur “DéTwitterisation : les moustiques OGM (Matadon)

  1. Si j’ai bien compris, ceci est une sorte de développement à partir d’un fil lancé par Matadon sur Twitter? Je dois avouer que je ne vois pas trop la différence avec un article habituel. Je ne remets pas en cause la qualité du texte, nullement, il est très bien. C’est juste que s’il n’était pas précisé en début de texte que le propos est issu d’un fil Twitter, je pense que le lecteur ne s’en douterait pas.

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    • Bonjour Ariane,

      Pour le moment c’est volontairement très proche de ce qui est fait habituellement, surtout parce que le thread de Matadon était particulièrement structuré et détaillé au départ.

      Il est probable qu’à l’avenir ça donne des articles plus lapidaires, en tous cas plus courts, qui nécessiteront davantage d’astuces de forme pour être viables au format blog.

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  2. Je trouve un petit peu gênant (euphémisme) de ne pas savoir qui est Matadon et qu’il soit repris comme ça, presque sans distance critique. Ses propos sur l’agriculture biologique dans des vidéos youtube vont très au-delà des reproches qu’on peut légitimement faire à l’AB, ce qui laisse planer le doute de biais sérieux voire de conflits d’intérêt. Avec qui, il faut voir… mais on peut facilement penser à de grosses multinationales que l’AB et les anti-OGM em*****. Tant qu’il ne sera pas clair sur son activité et son CV, je me méfierais un petit peu.

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    • Bonjour Champlain,

      Merci d’avoir pris le temps de commenter !

      Matadon déclare ses activités sur son compte Twitter et sur sa chaîne YouTube, tous deux proposés en lien dans le texte.

      Au delà de cet aspect, quels éléments du texte sont inexacts ou mal rapportés d’après vous ? Quels éléments sont manquants ?

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    • Bonjour,

      J’ai déclaré a de nombreuses reprises être doctorant en amélioration génétique des plantes, sur Twitter et dans différentes interviews.
      Mes propos sur l’agriculture biologique sont fondés sur des sources scientifiques qui sont toujours dans la description de mes vidéos.
      C’est une pensée très simpliste de penser systématiquement que si l’on défend les OGM, on défend les multinationales ; je le répète, les OGM ne sont en rien l’exclusivité de celles-ci, de nombreux OGM, sur le marché et en développement, sont totalement publics.
      Recherche publique dans laquelle je travaille. Je n’ai aucun lien avec une quelconque entreprise privée.

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