Il semblerait que le climato-scepticisme (c’est-à-dire la négation de l’existence du réchauffement climatique ou la négation de l’impact anthropique dans ce dernier), fasse son grand retour sur la scène politique française. Voyons rapidement ce qu’il en est des deux arguments énoncés à cette occasion.
Fort heureusement, rien de nouveau sous l’soleil et on constatera vite qu’il s’agit de deux sophismes éculés. Je me contenterai donc d’adapter pour l’occasion les deux sections concernées de l’excellent Skeptical Science pour le public non anglophone. Si vous parlez anglais, vous y trouverez tous les approfondissements nécessaires.
Mise en ligne sur Youtube le 11 mai, une vidéo de l’association militante wemove.eu sobrement titrée “Le glyphosate, un tissu de mensonge” nous propose une analyse se voulant factuelle, des connaissances actuelles portant sur la molécule qui agite si souvent les médias.
Intéressés par les substances présentes dans votre environnement, ou par les risques portant sur votre santé ? Alors reprenons ensemble les arguments exposés dans la vidéo, afin de compléter et enrichir cette dernière avec des sources précises et des explications complémentaires, et faire toute la lumière sur le fameux composé actif du fameux RoundUp de la fameuse entreprise Monsanto. Fameux programme.
Quand toutes les excuses sont bonnes pour ignorer les conclusions scientifiques.
Reprise humoristique de la Fable de la grenouille , qui même si elle n’est pas réaliste, illustre le problème du ressenti des changements progressifs.
GIEC, écolos, Greenpeace, ONG diverses… Bien rares sont ceux qui ignorent tout de ces groupes. Les médias reprennent souvent leurs déclarations, ou s’empressent de lier les éléments de l’actualité à ce fameux Réchauffement Climatique Anthropique (anthropique signifiant “d’origine humaine” ; nous emploierons par la suite RCA par amour des acronymes) dont on nous dit que l’existence est attestée par tous les scientifiques et les experts du climat.
Tous ? Non. Un groupe d’irréductibles climato-sceptiques – qui s’auto-attribuent plutôt le titre de climato-optimistes – résiste encore et toujours à la thèse du RCA. Et la vie n’est pas facile pour les vulgarisateurs, scientifiques et chercheurs qui s’attellent à la dure tâche de contre-argumenter face à eux.
Dans la suite de ce billet, je ne vous conterai pas les aventures d’un quelconque binôme à fort taux de moustache recalé à tous les contrôles anti-dopants. Nous ferons plutôt ensemble un survol des catégories d’arguments climato-sceptiques les plus fréquemment rencontrées, et les analyserons, afin de déterminer s’il est plus rationnel d’accepter, de refuser ou de ne pas conclure quant à la réalité du RCA. Lire la suite →
Hypatia, Charles William Mitchell, 1885, Laing Art Gallery (Newcastle-upon-Tyne).
Résumé : Le 8 septembre, Le Monde a repompé sans fact checking supplémentaire un article du New York Times du 5 septembre à propos du recours administratif lancé par l’association d’activistes américains anti-OGM USRTK (US Right To Know). Les deux articles (le même en réalité) entendent apparemment mettre en avant la corruption des scientifiques favorables aux OGM, sans pour autant être capables d’étayer ces allégations. Car si le mot n’est jamais lâché, c’est pourtant bien de cela dont il s’agit. La mouvance antiscience a semble-t-il sur ce sujet définitivement abandonné le recours aux preuves scientifiques (qu’elle était déjà incapable de fournir) et se porte vers d’autres moyens d’action, au titre desquels la calomnie et l’intimidation. La chose serait seulement scandaleuse s’il elle n’était pas portée par de grands médias nationaux comme Le Monde, et ce depuis plusieurs années. Dès lors, elle est également rétrograde et dangereuse, aussi bien vis à vis du cours des progrès technologiques et scientifiques, mais également de l’intégrité morale et professionnelle des scientifiques visés. Rendez-vous à la fin du billet pour un tl;dr.
Cet article intitulé « Aux Etats-Unis, des universitaires au cœur de la guerre d’influence sur les OGM » rapporte les activités récentes d’une association américaine d’activistes anti-OGM, la USRTK, pour US Right To Know, créée en janvier 2015. Comme il me semble être généralement le cas de toute association d’activistes, celle-ci semble être aussi bruyante que peu représentative des aspirations de la population générale sur le sujet. Cet antagonisme m’a toujours semblé particulièrement patent en ce qui concernait les associations ayant trait à l’environnement et à la santé.
Afin de poursuivre son combat, l’USRTK a entamé en février une procédure administrative propre au droit américain par une procédure de FOIA (Freedom of informations request act) auprès de nombreuses universités américaines, de sorte à ce que celles-ci fournissent les mails privés de leurs chercheurs travaillant dans le domaine des biotechnologies. L’association espérait ainsi trouver des preuves de corruption et de manipulation impliquant des chercheurs du public et des industries de biotechnologie. Certaines universités ont refusé, d’autres ont accepté.
L’article du Monde du 8 septembre n’est rien d’autre qu’un copié-collé de celui du NYT, sans aucun travail d’investigation supplémentaire, ni aucune critique factuelle ou mise à l’épreuve journalistique. Dès lors, les écueils de la version originale se retrouvent tels quels dans la version française.
Rappel des faits : le consensus scientifique
Pour les lecteurs qui découvriraient cette controverse médiatique à propos des OGM, il convient de rappeler très clairement que celle-ci n’existe que dans le microcosme médiatique et militant. Si celui-ci irrigue le grand public à l’écœurement, il n’en demeure pas moins diamétralement opposé à l’état du consensus scientifique sur la question à l’heure actuelle. Cette controverse n’existe pas dans le monde scientifique où les méta-analyses (la collecte, le tri et l’analyse de toutes les données sur le sujet), ne témoignent pas de dangerosité supérieure des OGM alimentaires face aux aliments issus de l’agriculture conventionnelle ou bio. Basé sur la totalité des preuves que nous avons à l’heure actuelle, ce consensus objectif est massif.
Déni des faits : l’activisme US
L’action de l’USRTK a donc spécifiquement ciblé des chercheurs du public qui avaient participé au site internet GMOAnswers, mis en place par Ketchum, la société de relations publiques de certaines firmes technologiques comme Monsanto. Ce site à pour but de répondre clairement et précisément aux questions généralement soulevées dans le grand public à propos des OGM alimentaires. La société Ketchum contacte donc régulièrement des spécialistes académiques de la question afin de fournir les meilleures réponses possibles. Rien d’anormal ni de répréhensible, mais il s’agit apparemment d’un redflag pour les activistes. Au début de la procédure, seuls 14 scientifiques étaient concernés ; ils sont aujourd’hui une quarantaine.
Le journalisme scientifique selon Le Monde
Une relative neutralité
Les premiers résultats de cette requête administrative sont ainsi rapportés par Le Monde :
« Salutaire opération transparence sur l’un des sujets environnementaux les plus controversés ? Manœuvre destinée à salir la réputation de chercheurs favorables aux organismes génétiquement modifiés (OGM) ? » Pure rhétorique si l’on se réfère à la position de la section Planète du monde sur le sujet des OGM depuis de nombreuses années. L’hypothèse de la « manœuvre » militante est bien vite oubliée dès le deuxième paragraphe où, sans apporter aucune preuve (tout comme l’article du NYT), Le Monde explique :
« Les courriels publiés montrent comment les firmes agrochimiques utilisent la crédibilité et l’autorité de scientifiques du monde académique dans la guerre d’influence qu’ils livrent à leurs adversaires. »
Or, parmi les quelques 4600 pages de courriels obtenues à ce jour, rien n’a jamais démontré une telle chose.
L’acharnement de l’USRTK, relayé complaisamment par le NYT lui-même docilement copié par Le Monde, s’est rapidement porté vers Kevin Folta, spécialiste en biologie végétale et responsable du département des sciences horticoles de l’université de Floride. K. Folta, de part sa spécialité scientifique, est de longue date un défenseur connu des biotechnologies végétales.
Le cas Folta
En dépit d’un cherry picking éhonté de l’USRTK dans la correspondance de Folta, le NYT n’a pas été capable de fournir la moindre preuve des collusions dont il semble vouloir accabler la communauté scientifique. A sa suite, Le Monde n’a pas brillé par son sens de l’investigation pas plus qu’il n’a jugé utile d’assumer la charge de la preuve. Folta s’est expliqué publiquement à propos des citations tronquées qui ont été brandies contre lui, mais face à ce type d’adversaires (les associations d’activistes relayées par des médias nationaux) et au lynchage public en préparation, autant gueuler dans le cul d’une vache.
Ces calomnies portaient notamment sur un don fait à l’université de Floride par un groupe de firmes incluant Monsanto, au profit d’un programme public de communication et de vulgarisation sur les biotechnologies porté par Kevin Folta. Alors que la procédure était légale, connue et déclarée (sans obligation pourtant, le don n’étant pas un financement de recherche et ne portant pas sur le domaine biomédical), ce à côté de quoi le NYT était déjà passé, Le Monde rapporte ainsi l’affaire :
« En août 2014, Monsanto décide de lui verser un « financement sans restrictions » de 25 000 dollars (22 000 euros) pour lui permettre de poursuivre son travail d’influence. « Je vous promets un solide retour sur investissement », écrit le chercheur. »
A en lire Le Monde, on croirait que Folta a secrètement reçu pour son propre compte la somme de 25 000 dollars en payement de son lobbying. La réalité : Folta, en tant que responsable d’un programme de communication scientifique, à accepté le don de firmes privées à un fond destiné à cette communication par l’université de Floride. Ces fonds sont faits pour recevoir ces dons, qu’ils viennent d’institutions/personnes privées ou publiques. Folta est un chercheur public travaillant dans le domaine des biotechnologies végétales dont le secteur privé est nécessairement une source de débouché et de collaboration pour lui et ses étudiants. Il est normal qu’il soit ainsi en relation avec ces firmes privées. Pour ce don, Folta n’a rien reçu à titre personnel, il n’a pas été payé, ses recherches n’ont pas été financées. Au titre de fonctionnaire, la communication et la vulgarisation sont partie intégrante de son activité et il n’est pas dédommagé pour cela. Ces 25 000 dollars versés au fond de l’université de Floride ont dès lors été utilisés pour l’organisation de conférences sur le thème des biotechnologies, indépendamment des projets de recherches de Folta. Conférences que Folta donnait déjà avant que l’université reçoive ce dont, et qui n’ont pas été modifiées après cette réception. La politique de l’Université de Floride est très claire quant à l’allocation de dons privés au profit d’un programme en particulier : « Les dons faits à l’Université de Floride ne peuvent bénéficier à un individu particulier. En conséquence, les dons faits pour soutenir une activité universitaire d’un membre spécifique de la faculté sont nécessairement faits à l’institution et ne peuvent être transférés à une autre organisation ou institution dans le cas où le membre concerné quitterait l’université ».
En clair, ce don, qui n’a profité ni à Kevin Folta ni à ses recherches, a servi à payer des déplacements, des sandwichs, et un rétroprojecteur pour les powerpoints.
Sans plus d’analyse critique et après avoir repris les allégations infondées du NYT, Le Monde explique encore :
« M. Folta se rend notamment en Pennsylvanie et à Hawaï pour être auditionné par les autorités locales sur le sujet. Il rend compte régulièrement de ses activités à l’industrie, qui prend ses frais en charge – ce qu’il omet de déclarer. »
On ne s’étonnera pas d’apprendre que ce récit à charge est une manipulation. En réalité, et comme nous l’apprennent les documents fournis par le NYT, certains voyages de Folta financés grâce aux dons privés lui ont permis de participer à des auditions publiques dans des états où la question de la labellisation des produits GM était en discussion, ou, dans le cas d’Hawaii par exemple, où la limitation des cultures GM et des pesticides était en discussion. Le NYT lui-même par les documents qu’il fournit montre que cette prise en charge des déplacements et du logement était déjà déclarée. Et même ainsi, il n’y a la aucune preuve ni même suggestion qui pourrait satisfaire le fantasme du lobby antiscience d’un chercheur corrompu (ce qui, bien entendu, peut tout à fait exister par ailleurs).
Les allégations produites par Le Monde ont depuis été balayées comme le rapporte Forbes : ces dons étaient connus, déclarés, contrôlés, et n’ont pas profité à Folta, comme l’explique le directeur de l’Institut de l’Université de Floride pour les sciences alimentaires et agricoles, Jack Payne.
Le cas Shaw
La cueillette aux cerises continue de plus belle lorsque, reprenant docilement sa copie américaine, Le Monde rapporte comme seul autre cas de corruption David Shaw, chercheur à l’Université d’État du Mississipi :
« Les courriels de David Shaw, vice-président pour la recherche et le développement économique de l’université du Mississippi, sont aussi tombés dans l’escarcelle d’USRTK. Au cours de la dernière décennie, ses travaux ont été financés à hauteur de 880 000 dollars (785 000 euros) par Monsanto. »
Ses travaux n’ont pas « été financés à hauteur de 880 000 dollars par Monsanto ». L’une de ses recherches portant sur le RoundUp (la formulation commerciale du Glyphosate par Monsanto) en agriculture a reçu un soutien financier de 880 000 dollards par Monsanto. Encore une fois, ce financement ponctuel est modique dans les activités et la carrière de Shaw. Comme il a déjà été dit, on pourra regretter que cet exemple, qui ne vient étayer aucune accusation de corruption, ne soit pas représentatif d’une carrière et de dizaines d’articles scientifiques publiés indépendamment et préalablement à ce financement précis. Décidément, les faits n’intéressent pas Le Monde.
L’équilibre journalistique
Comme en introduction, Le Monde conclut d’une neutralité toute relative en évoquant pudiquement le financement de chercheurs par l’industrie du bio :
« Reste que USRTK n’a pas procédé à des requêtes de documents ciblant l’industrie de l’agriculture biologique. Et pour cause : celle-ci est le principal financeur de l’association. Le New York Times a donc formulé des requêtes complémentaires auprès de plusieurs universités, cherchant cette fois des liens entre leurs chercheurs et des sociétés misant sur l’agriculture biologique. De tels liens existent même si, note le quotidien américain, « les dépenses en lobbying et en relations publiques de l’agriculture biologique ne représententqu’une petite fraction de celles des sociétés de biotechnologies ». »
Doux euphémisme. L’image de David contre Goliath ne prend pas, comme on pourra le découvrir dans Forbes.
Il serait grand temps, d’abord et avant tout en ce qui concerne les sections scientifiques de leurs médias, que les journalistes abandonnent l’investigation journalistique, faite de fausse balance et de fausse neutralité, au profit de l’investigation scientifique, où seules les données solidement analysées comptent, indépendamment de ses préférences personnelles. Car c’est bien là ce qui reste de cet article : il est incapable d’étayer par des preuves la position qu’il suggère, et ignore purement et simplement l’état de l’art sur la question qui l’intéresse fondamentalement, à savoir la sécurité des OGM alimentaires. La posture scientifique ne peut être qu’étrangère et hostile à ces manières journalistiques. A quand un traitement médiatique de la négation du consensus scientifique à propos des OGM égal à ce qu’il est à propos de la vaccination ?
Les conséquences de l’obscurantisme
A l’activisme fanatique des uns et à la collaboration éhontée des autres, il ne manquait que le terrorisme : face au lynchage public et aux menaces, l’Université de Floride a décidé de rendre la somme, ce que les donateurs ont refusé. L’université a donc décidé de reverser l’intégralité à une banque alimentaire.
Si cette affaire doit avoir un mérite, c’est peut être celui de révéler la différence de perception de ce qu’est un conflit d’intérêt entre le grand public orienté par les médias activistes et les scientifiques. Dans un grand média national, un don (assez modique), au fond d’une université publique pour favoriser la communication scientifique dans un domaine en particulier est vu comme le versement à titre personnel de pots de vins à des scientifiques corrompus. Comme on l’avait déjà vu lors de l’affaire du verre de glyphosate, les scientifiques sont de très mauvais communicants, ils se défendent très mal. Et pour cause, la violence et la subjectivité des postures médiatiques et politiques ne s’accordent pas avec la science. On pourra ainsi reprocher à Folta de s’être mal défendu sur ses relations avec le secteur privé, de n’avoir pas expliqué que dans ce domaine scientifique comme dans n’importe quel autre, les relations public-privé sont courantes, normales et nécessaires (au demeurant, Le Monde n’est-il pas détenu par un trio d’hommes d’affaires richissimes ?). Les échanges de mails, les co-financements, ne sont pas des preuves de corruption. Je peux moi-même être porté à utiliser des kits de diagnostic médicaux donnés à l’université par les fabricants (l’université ne peut pas tout acheter) : il ne me viendrait jamais à l’idée de me considérer en conflit d’intérêt. Tout au plus l’entreprise donatrice serait dument et publiquement remerciée lors de la communication des activités ayant été facilitées par ce don. Et c’est ce que Folta a fait.
Ainsi, Le Monde rapporte quelques citations fumeuses soigneusement choisies et tronquées, déjà publiées par le NYT. A ce propos, Bruce Chassy, visé par l’action de l’USRTK et contacté par Le Monde aurait déclaré : « chasse aux sorcières ». « Ils explorent nos relations avec les industriels car ils ne peuvent pas contester la vérité de nos arguments ».
Ce constat semble on ne peut plus correct et pourrait être reporté sur les acteurs francophones de cette mouvance ; et pour cause, il a déjà été très bien fait par d’autres : si la science ne va pas dans le sens de l’idéologie, faisons sans la science. Alors que du côté scientifique les innovations, toujours plus porteuses de progrès continuent ; du côté activiste, de part et d’autre de l’atlantique et sous le couvert dévoyé de science citoyenne ou de veille citoyenne, les forces obscurantistes sont à l’œuvre. Heureusement, aussi bruyants que puissent-être les lobbys et leurs chantres médiatiques, quel que soit le bord considéré, le consensus scientifique reste hors de leur porté.
Le public et le décideur politique eux, sont hélas aisément trompés. On a vu en France comment l’action violente et la désinformation avaient gravement pu nuire à la recherche publique en biotechnologie. Alors même que le milieu scientifique peine à se faire entendre auprès du grand public, il serait tout à fait scandaleux et dommageable que les programmes de communication subissent les mêmes pressions rétrogrades. La seule arme des scientifiques, et a fortiori des sceptiques, reste la communication basée sur l’état de l’art, car seules les preuves comptent. Des collusions, corruptions et manipulations pourront être exposées de part et d’autre si elles existent vraiment, les preuves sur la question de fond, elles, resteront. Les menaces physiques, le saccage, l’intimidation judiciaire, les lynchages publics, les manipulations médiatiques, sont les armes de nos adversaires. La posture intellectuelle des deux partis nous oblige à combattre nus et les mains liées face à un adversaire en armes.
Nous laisserons-nous pour autant démembrer par ces nouveaux parabalanis ?
Too Long ; Didn’t Read … (tl;dr)
L’USRTK, association activiste anti-OGM américaine a entamé une procédure administrative contre des chercheurs du public en biotechnologies
Cette procédure met en lumière des relations industrie-chercheurs saines et légales
Les dons reçus étaient légaux et déclarés, Kevin Folta n’a reçu aucun payement personnel de l’industrie
Les dons prenaient en charge le défraiement de conférences, Kevin Folta n’a pas été payé pour faire du lobbying ni de la recherche
L’aide financière reçue ponctuellement par David Shaw de la part de l’industrie est légale et déclarée
Ces faits sont couverts de façon biaisée et sans fact checking par Le Monde