Tout le monde vous le dira, nos appareils modernes durent moins longtemps que leurs homologues d’antan. On connaît tous un frigidaire increvable, une Mercedes dont on ne compte plus les kilomètres parcourus, de même qu’on a tous un jour acheté cette “sous-marque” d’électroménager qui a cassé au bout de 3 mois.
Tout le monde – ou presque – le dit, et semble se dégager alors une implacable conclusion : « on » veut que nos appareils se dégradent rapidement pour nous forcer à acheter plus souvent, et donc à « les » enrichir encore d’avantage. Qui sont-« ils », ça ma brave dame, personne n’est d’accord là dessus, mais « on » en veut à notre porte-feuille, c’est certain.
C’est bien joli tout ça, mais en tant que sceptique, ça me fait tiquer, cet argumentum ad populum ; prenons donc un petit temps ensemble pour regarder plus précisément ce qui se cache derrière ce qu’on appelle bien vite « obsolescence programmée ».